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ENIGMA – Membre du SYNFIE

ENIGMA est désormais membre du SYNFIE, le Syndicat Français de l’Intelligence Economique. A ce titre, elle adhère à la charte éthique des professionnels de l’intelligence économique que vous pouvez retrouver ici.

A bientôt !

 

Marché de l’information et crédulité | parisinnovationreview | 26/04/2018

Un coup d’œil même très superficiel sur notre vie collective fait apparaître la persistance et même la vivacité de la crédulité collective. Pourquoi? Une piste d’analyse est la dérégulation massive du marché de l’information dans les sociétés occidentales contemporaines depuis l’apparition d’Internet.

ENIGMA fête ses 2 ans !

Ce mois-ci, ENIGMA fête ses 2 ans ! Merci à tous pour votre confiance, que vous soyez amis, abonnés, clients, lecteurs assidus ou simplement curieux… Merci ! L’aventure continue…

Modéliser l’évolution des opinions | lejournal.cnrs.fr | 18/04/2018

Avec l’essor des réseaux sociaux en ligne, jamais nos opinions n’ont été autant sollicitées, diffusées, observées… et parfois manipulées. Comprendre la manière dont elles se forment et évoluent est ainsi devenu un enjeu tant scientifique que démocratique. Les travaux de trois chercheurs font aujourd’hui l’objet d’une présentation lors de la conférence internationale sur les communications informatiques, Infocom, qui se tient jusqu’au 19 avril à Honolulu (États-Unis).

DGSE, Espions, Secrets des Affaires, Crises mondiales | thinkerview.com | 07/04/2018

Interview de Alain Juillet, Ancien Directeur du Renseignement au sein de la DGSE, Haut Responsable pour l’Intelligence Économique en France auprès du premier Ministre, en direct à 19h, le 07/04/2018.

L’humain au cœur de la fuite de données, ou data leaks | alliancy.fr | 03/04/2018

Le nombre grandissant de fuites de données auxquelles sont confrontées les entreprises focalise l’attention sur la cybersécurité et les différents verrous technologiques. C’est cependant oublier un peu vite que la sensibilisation du personnel à cette problématique reste un des premiers remparts.

Géopolitique, crise internationale, terrorisme : le rôle-clé des territoires | blog.ecole-management-normandie.fr | 04/04/2018

Agrégé d’histoire, énarque, ancien élève du Centre des hautes études de l’armement, Pierre Conesa a fait l’essentiel de sa carrière comme haut fonctionnaire au ministère de la Défense. Il a notamment été adjoint au directeur à la Délégation aux affaires stratégiques, à la Direction des relations internationales de la Délégation générale pour l’armement (DGA), puis conseiller du ministre de la Défense.

Dans l’entretien qu’il a accordé à Jean-Guy Bernard, Directeur Général de l’EM Normandie, Pierre Conesa appelle à davantage de pragmatisme en matière de relations internationales et de gestion des crises. A plus de pragmatisme également en matière de déradicalisation, où il propose de s’appuyer sur les élus locaux pour leur connaissance du tissu social. Mettant en évidence les atouts des territoires français au sein d’une économie globalisée et d’une scène géopolitique toujours mouvante, Pierre Conesa montre clairement tout l’intérêt qu’il y a à conduire une politique d’intelligence territoriale au plus près des réalités de terrain.

How To Show The ROI Of Compliance At Your Firm | forbes.com | 30/03/2018

Compliance officers must proactively demonstrate value to their organization in addition to protecting their company’s reputation and complying with various rules and regulations. After all, no one wants to be viewed as a cost center that doesn’t add to profit to the organization. But is there a ROI of Compliance? To find out, I spoke with Lynn Haaland, Senior Vice President, PepsiCo Deputy General Counsel, Global Chief Compliance and Ethics Officer and Chief Counsel, Cybersecurity at PepsiCo.

Des États et des hommes… et une triple révolution technologique, territoriale, sociétale | theconversation.com | 29/03/2018

Des états et des hommes face à une triple révolution :


1. Une révolution technologique !

Quand on parle d’invention, d’innovation, les débats sont toujours passionnés. Est-ce une véritable innovation ? Est-ce véritablement l’amélioration d’une invention significative d’une invention précédente ? Comment distingue-t-on ce qui est significatif de ce qui ne l’est pas ? Au moins, pour Internet nous gagnons du temps : nul débat ! C’est une invention qui a été adoptée par le marché, c’est une innovation… C’est une révolution technologique majeure, qui, si elle n’a pas supprimé le temps a supprimé l’espace entre – bientôt – 4 milliards d’hommes ! Qui dit mieux ?

2. Une révolution territoriale !

Internet a affranchi les frontières d’hier auxquelles les hommes et les états étaient habitués et aboli les distances. Gouvernants comme gouvernés se sont retrouvés foulant les terres d’un monde dédoublé. Ce monde dédoublé pourrait être défini comme un « monde augmenté ». Un monde constitué d’un monde connu doublé d’un monde plus « inconnu » : un monde sans plus de visas ni passeports. Ces deux mondes qui cohabitent ayant pour destinée, in fine, à ne faire plus qu’un..

3. Une révolution sociétale !

Avec Internet, la notion de classe sociale peut s’estomper. Je ne nie pas que si nous nous penchions de façons précises sur la facilité d’accès comme sur l’usage de certains outils, il est vraisemblable que nous retrouvions des inégalités et des disparités, tant dans la facilité d’accès que dans l’usage de certains outils par des populations plus spécifiques. Une étude publiée le jeudi 9 avril 2015 par le Pew Research Center tendrait à le confirmer. Il a ainsi mis en évidence le rôle du revenu et du sexe des adolescents dans leur sélection de réseaux sociaux. Cependant, de façon absolue, à la différence de notre monde physique, le brassage social sur Internet n’apparaît-il pas plus probable, plus vraisemblable, plus réaliste que dans le monde réel ? L’interaction entre personnes qui usuellement ne se fréquenteraient jamais se trouve facilitée au détour d’un forum virtuel, d’un réseau social, d’une application, etc.

De la pertinence du concept de signal faible en intelligence économique | outilsfroids.net | 23/03/2018

Christophe Deschamps (Consultant et formateur en veille stratégique, intelligence économique, social KM et mindmapping) : Lorsque j’ai débuté ma formation en intelligence économique il y a de cela quelques années (22 ans en fait 🙁 ) l’une des premières notions dont j’ai entendu parler est celle de « signal faible », à savoir, selon la définition d’Ansoff et McDonnel :

« Un fait à propos duquel seules des informations partielles sont disponibles alors qu’une réaction doit être entamée, si l’on veut qu’elle soit parachevée avant impact sur la firme de l’évènement nouveau »
Depuis quelques temps déjà l’intérèt de cette notion pour l’intelligence écomomique est sérieusement questionnée par certains chercheurs. C’est par exemple le cas de Camille Alloing et de Nicolas Moinet qui expliquent dans un article d’octobre 2017 que ces fameux signaux faibles n’ont malheureusement pas permis d’anticiper les attentats de Paris malgré que certains terroristes aient été fichés et surveillés. Même son de cloche chez Philippe Silberzahn qui, dans un article rédigé quelques semaines plus tôt, prend l’exemple de Pearl Harbour et explique que

« La marine américaine base donc son refus d’envisager une telle attaque sur deux hypothèses fortes qui semblent tout à fait raisonnables à l’époque : d’une part sur l’impossibilité technique et d’autre part sur le fait qu’il semble suicidaire qu’un petit pays comme le Japon se sente capable d’attaquer un pays aussi puissant que les États-Unis. »